J'ai commencé à tricoter il y a environ un an. Bon, effectivement, j'avais appris dans mon enfance et je confectionnais des petits carrés très très irréguliers avec ma cousine en projetant d'en faire une couverture pour notre grand-mère. Mouais, elle ne s'est jamais vraiment fait d'illusions sur le résultat, mais cette activité nous occupait entre deux tours du village en vélo.
Donc, j'ai vraiment commencer à tricoter l'année dernière, et après avoir fait moult écharpes, j'avais envie d'un projet plus ambitieux, de croiser les aiguilles pour me confectionner un vêtement. Pleine d'espoirs et d'ambitions, j'ai commis à peu près toutes les erreurs qu'une débutante, enflammée par le succès de quelques écharpes, pouvait commettre ! J'avais pourtant choisi un modèle plutôt facile qui aurait du ressembler à quelque chose comme ça :
Image issue de www.phildar.fr
Mais, et voici ma première erreur, j'ai choisi une autre laine que celle recommandée par le catalogue. Ben oui, la laine, ça reste cher et j'avais préféré acheter un fil soldé, mais dans le même ton.
Deuxième erreur : les aiguilles que j'avais étaient trop courtes. Mais quelle béotienne de croire que seul le diamètre de l'aiguille était important ! Le dos de la veste étant assez large, le tricoter avec des aiguilles plus longues m'aurait évité de perdre des mailles régulièrement.
Et autre erreur, assez commune, l'abandon régulier de l'ouvrage qui fait qu'y revenir était parfois compliqué.
Donc, après de nombreuses erreurs, des abandons récurrents et une dernière crise face à un ouvrage encore une fois bon à détricoter, j'ai vraiment abandonné cette veste.
Il a donc fallu trouver d'autres utilisations à toutes ces pelotes de laine, j'ai ressorti mon petit livre "Apprendre à tricoter" où j'ai pris le premier modèle de veste. Le résultat est quelque peu ... pèredenoëlorduresque. Oui, c'est ça, la serpillière de Thierry Lhermitte. Pas grave, ça restera mon premier vêtement tricoté. Et pour me rattraper, j'ai pu (ma spécialité !) confectionner une jolie écharpe à mon viril-mais-doux pour le protéger du vent fripon quand il part le matin sur son vélo.
Malgré mon champ d'action restreint aux écharpes et aux serpillières, j'aurai tout de même appris en un an quelques petites techniques de tricot, et me voilà à maîtriser en plus du point mousse, le point jersey, le jersey rayé, les côtes et même le point de riz. Et j'avoue aussi ma préférence pour les aiguilles en bambou, plus légères et sur lesquelles la laine glisse moins que sur des aiguilles en métal.
En attendant, j'aime toujours tricoter, c'est une pratique addictive, relaxante et pour moi, beaucoup plus valorisante que la couture qui m'est plus hermétique.
En attendant, j'aime toujours tricoter, c'est une pratique addictive, relaxante et pour moi, beaucoup plus valorisante que la couture qui m'est plus hermétique.
Parce que nous venons de le voir en concert, et que c'était beau, tout simplement :
Tu connais l'histoire de Pénélope et de sa tapisserie ?
RépondreSupprimerBin , c'est un peu moi en moment : celle qui commence un truc et redéfait, redéfait redéfait.
Résultat, rien n'abouti, pas de pull ni même une écharpe. Encore moins de photos à bloguer.
Allé c'est le métier qui rentre !
Pour les aiguilles en bambou, je suis d'accord avec toi, elles sont plus cher, mais j'aime mieux !
La comparaison avec Pénélope est bien trouvée !
SupprimerCourage, je suis sûre qu'on arrivera à être des pros très bientôt !