Quand je vivais à Vesoul, Noël s'annonçait à l'avance. La foire de la Sainte Catherine, le 25 novembre, exactement un mois avant annonçait le début des hostilités. En général, cette grande foire coïncidait avec le premier vin chaud, le premier pain d'épices et souvent, les premières neiges. L'année dernière, entre Langres et Luxeuil, j'ai eu mon lot de jours de brouillard et de galères sur les routes enneigées pour me sentir en hiver et bien comprendre que les fêtes approchaient.
Cette année, à Montpellier, les choses étaient légèrement différentes. Beaucoup d'arbres ont un feuillage persistant, et même si la température baisse, le ciel reste bleu. Le marché de Noël de l'Esplanade n'a pas le charme de ceux de l'est de la France : même si on y trouve des santons, les produits locaux sont plutôt le vin et l'huile d'olive. Le sapin blanc recouvert de fausse neige de la place de la Comédie fait déplacé dans ce décor et est trop petit sur cette place immense.
Et à la maison, peu de décorations, si ce n'est que la lampe du salon rendant l'âme à la bonne période, j'en ai profité pour éclairer la pièce avec des guirlandes lumineuses.
Cette année, j'ai passé les fêtes dans la famille de mon viril-mais-doux, dans le Nord-Pas de Calais (j'y reviendrais). La grande place de Lille, la gaufre locale et les croustillons hollandais ont ramené un peu de l'esprit de Noël que je n'ai pas trouvé dans le sud. Mais comme je ne verrai ma famille qu'en janvier, il me reste encore des cadeaux à emballer (et à trouver !!!). Noël a eu du mal à arriver, mais cette fête n'est pas encore finie...
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