Quand j'ai arrêté de croire au Père Noël, quand j'ai commencé à consacrer mon argent de poche du mois de décembre à faire de jolis cadeaux à mes parents, mon frère et ma sœur, j'ai aussi commencé à prendre plaisir à emballer moi-même les cadeaux. Le résultat était souvent approximatif (il l'est toujours !), mais j'avais l'impression de me transformer en lutin du Père Noël préparant une énorme surprise.
Lorsque, à la maison, plus personne n'a cru au Père Noël, la tension est devenue encore plus forte : il ne s'agissait plus d'attendre le 24 décembre au soir pour déposer discrètement les cadeaux au pied du sapin chacun son tour, en essayant soigneusement de s'éviter les uns les autres. Non, nous pouvions poser les cadeaux dès qu'ils étaient prêts. Ce qui fait que certains paquets pouvaient rester au moins deux semaines à la vue de tous. D'où l'importance de l'emballage.
Ce week-end, c'était l'anniversaire des nièces, les deux plus jeunes. Et je me suis amusée à décorer deux des paquets selon une formule trouvée sur pinterest : scotch double face et confettis. Le papier kraft reste une base que j'adore, sur laquelle on peut s'amuser à plein de variations : masking tape, rafia, ficelle, tampons, peinture... Du coup, l'emballage devient un marqueur qui permet de savoir qui a offert le cadeau. Une nièce, la plus âgée et la plus perspicace a dit "ça, c'est tata, je reconnais le scotch". D'accord. Je vais devoir ruser à Noël pour qu'on croit vraiment que le cadeau a été emballé par un lutin.
Mais je me dois d'être honnête. Faire un joli paquet cadeau, ça me fait surtout plaisir à moi. Les nièces ont déchiré comme il se doit le papier sans s'en préoccuper ! Sauf la plus jeune qui a pris les confettis pour le système d'ouverture facile (et je l'avoue, j'ai ri !).
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