Depuis peu, je travaille à la maison. Sans bureau. Sur la table du salon. Donc, en fin de journée, il me faut rassembler toutes mes affaires, ce que je fais en général avec deux méthodes bien rodées : celle de la pile, et sa sœur, la méthode du tas.
Pour mieux "organiser" mes pyramides de documents, j'ai eu soudainement besoin (envie?) d'une jolie pochette. Oui, mais, c'est la fin du mois, et beaucoup de choses qui me plaisent en papeterie sont souvent chères. Et avouons que 12€ pour une pochette, c'est cher.
Et voilà t'y pas (oui, mon enfance franc-comtoise me fait rajouter des 'y' partout) que je retrouve dans un placard une vieille pochette de l'époque Fotografica. Mais siiiiii, Fotografica ! Les posters de chevaux bien kitsch avec des paillettes ? on les achetait par correspondance en groupant nos demandes de collégiennes au goût incertain ? il y avait presque toujours une cascade en arrière-plan de l'image et des couleurs mièvres ? Bon, si tu n'as pas été une ado dans les années 90's, tu ne peux pas connaître.
A l'aide d'une paire de ciseaux, de beaucoup de scotch, du papier kraft et du papier tissé de couleur que j'avais en stock, en deux coups de cuillères à pot, j'ai redonné une nouvelle vie à ma vieille pochette qui restait cachée depuis tant d'années.
Et un morceau qui me met à chaque fois une super patate :