vendredi 31 janvier 2014

Wool addict

Depuis que j'ai commencé à tricoter, le jeu des aiguilles qui passent de maille en maille devient quelque peu obsessionnel. Je n'ai pas tricoté depuis 15 jours et mes doigts s'impatientent, j'ai des tas de "projets" à tricoter, je regarde un peu trop fixement les bonnets et les écharpes des passants dans la rue pour vérifier quels points ont été utilisés, et éventuellement reproduire le même effet.

J'ai joué au lutin du Père Noël en confectionnant une écharpe pour mes 3 nièces (une chacune, hein), ma sœur y a eu droit aussi, avec les mitaines assorties. Je me suis fait un bonnet, tout pas beau, détricoté et re-tricoté, puis remis d'aplomb avec l'aide de ma belle-mère. 

Faute de tricotin, j'ai tenté le collier de laine avec un point jersey qui tourne, et ma foi, même si je ne le porte pas tous les jours, ça fait quand même son petit effet ! J'ai testé les aiguilles en métal, en plastique et celles toutes légères en bambou. J'ai utilisé différentes laines, les premier prix, la laine qu'il faut tricoter "lâche" pour ne pas qu'elle s’effiloche, et mon premier objectif pour les soldes était d'acheter de la laine meilleur marché.

Je regarde la maille sur Pinterest et Instragram et j'ai envie de tricoter des kilomètres d'écharpes, des douzaines de paires de chaussettes, des layettes, de faire des attentats de yarn bombing en recouvrant de laine le mobilier urbain !

Bref, je suis complètement addict.













lundi 27 janvier 2014

7 bonheurs par semaine

Parce que j'ai abandonné depuis un petit moment le cynisme qui m'a caractérisée pendant si longtemps,
Parce que ce sont les petits plaisirs du quotidien qui rendent la vie si chouette,
Parce que, chaque semaine, j'aime lire la rubrique d'Elisa sur son site Et Dieu Créa,
Parce que, je préfère changer "à chaque jour suffit sa peine" en "trouver du beau en chaque jour",
Je commence à faire la liste d'un bonheur par jour !

Lundi, écouter une chanson qui fout la patate : "Les jaloux saboteurs"
Mardi, recevoir un coup de fil inattendu
Mercredi, me rappeler que j'aime le théâtre grâce à une intervenante brillante
Jeudi, s'acheter un petit carnet chez Les petits papiers de Flo
Vendredi, partager un chocolat chaud en amoureux
Samedi, avoir un fou rire si complice avec ma sœur
Dimanche, fêter Noël en janvier et jouer au petit bac avec ma nièce


Et le petit bonheur bonus : le chat perché prenant un bain de soleil !






mardi 21 janvier 2014

Les doigts de fée

Je me suis plusieurs fois essayée à la couture. Ado, je me contentais de découdre le bas de mes jeans pour accentuer le côté pâte d'éph, et de coudre des patchs en tissu sur des sacs. Plus tard, j'ai tenté les ourlets (pas toujours droits) au bas des pantalons, mais, que ce soit à la main ou à la machine, la seule chose que j'ai vraiment réussi, ce sont les coussins : 4 coutures droites, c'est tout ce que je suis capable de faire.

Toute mon enfance, j'ai vu ma mère coudre des vêtements, des rideaux, toutes sortes de choses. Elle m'a sûrement appris une ou deux choses, mais je n'ai pas cultivé ce savoir, et l'observation ne suffit pas toujours à apprendre. Mais comme pour elle, ça avait l'air si facile, je suis allée jusqu'à acheter une machine à coudre d'occasion pour, moi aussi, faire mes propres vêtements, rideaux et accessoires. Mais je n'ai pas la patience de faire, refaire, régler la machine encore, repasser le fil qui s'est de nouveau cassé ! Je voudrais que le résultat soit immédiat et simple à réaliser. Ce qui fait, qu'aujourd'hui, je cache derrière mon armoire cette machine à coudre et un énorme sac avec des choses en cours, en projet, à réparer...

Bref, j'aimerais, mais la couture, ce n'est pas mon truc. J'en suis d'autant plus admirative du boulot que fait ma copine Camille. Quand elle arrive avec un tote-bag à la main, c'est elle qui l'a fait. Quand il y a une naissance dans son entourage, elle s'occupe elle-même de confectionner un petit quelque chose en 2-3 mouvements d'aiguilles. Donc, comme il y avait quelques naissances dans ma famille en 2013, je lui avais commandé quelques-uns de ses jolis bavoirs pour essuyer les toutes nouvelles petites bouches.








D'après ce qu'on m'a dit, Joséphine, Noé et Emma sont plutôt contents.
De mon côté, je me demande si je ne vais pas avoir besoin d'un nouveau sac...

Chez Camille, c'est là : Boomerang et Camembert

Et comme je sais qu'elle aime bien : ***Asaf Avidan - Weak***



samedi 18 janvier 2014

Le goût de Barcelone

Une envie de repartir, d'être à nouveau dans la saison du soleil, et je me retrouve à acheter un non-guide de Barcelone. Un non-guide, car ce petit bouquin est une compilation d'extraits de textes d'auteurs racontant  leur Barcelone, qu'ils y soient de passage ou qu'ils l'utilisent comme décor à leur fiction.




L'extrait du récit de voyage de Théophile Gautier permet de remonter le temps en découvrant les costumes typiquement catalans portés par les hommes, mais ce sont surtout les extraits des romans policiers de Francisco Gonzàles Lesdema qui sont les plus cocasses. En suivant l'inspecteur Méndez dans ses enquêtes, on découvre les quartiers de la ville par leurs habitants et par leurs restaurants.

La ville est évoquée par bribes, et ça m'a donnée envie d'y retourner, de la découvrir sous un autre jour, peut-être moins touristique. Je vais faire des croix sur mon calendrier et m'y imaginer, marchant dans les rues, et assise aux terrasses.

Un grand opus de la chanson française, les Pussy Riot de l'hexagone : 

mercredi 15 janvier 2014

Noël en janvier

Cette année, je me sens en complet décalage par rapport à Noël. Je viens seulement de finir mes achats, il me reste encore un ou deux détails (hum hum) à régler pour les petits cadeaux faits mains, et je viens seulement d'empaqueter ce qui aurait dû aller sous le sapin.

Mais j'ai toujours eu plaisir à emballer moi-même les cadeaux, même si je peste quand ça ne marche pas comme je le voudrais, quand le scotch se rebelle, quand les ciseaux dérapent et quand le raphia est trop rêche. Cette année, je pique les idées trouvées sur le net : papier kraft et paillettes. C'est chouette le kraft, ça supporte à peu prêt toutes les transformations. 

J'ai utilisé la même "technique" que cette fois-ci : scotch double face et les confettis ont été remplacés par des paillettes.





Je n'ai pas encore fini de vous parler de Noël ici, mais il y a bien évidemment des choses que je ne peux pas encore dire, la livraison n'étant pas encore effectuée.

De bons souvenirs : ***Budam - Snake Charmer***

dimanche 12 janvier 2014

Les sablés du dimanche

C'est devenue une habitude de presque tous les dimanches. Des petits gâteaux, une petite gourmandise du goûter, une recette de cookies ou de sablés en fonction des envies et du contenu du placard.

Et malgré tout, je suis infoutue de connaître une recette par cœur, je ressors le même classeur, les mêmes ingrédients, la balance, tout ça, tout ça...

Cette semaine, l'envie de planter une amande au cœur du sablé et de colorer la deuxième fournée. Censée être bleue. Et c'est plutôt verdâtre. Mais ça se mange plutôt bien.








jeudi 9 janvier 2014

Escapade dans le grand Nord

Ce n'est jamais évident de faire du tourisme pendant le marathon des fêtes. La priorité reste bien évidement la famille, mais c'est sympa de pouvoir se ménager des petites parenthèses, des échappées deci delà. J'ai surtout vécu cette semaine dans le Nord-Pas de Calais comme une découverte de lieux qui méritent plus que le coup d’œil rapide jeté entre deux averses et deux repas pantagruéliques.

Je connaissais déjà un peu Lille, un passage express pour un entretien pour une formation à la fac, et un voyage de fin d'études, parce que j'avais eu accès à une autre formation. Tout ça remonte quand même à une dizaine d'année, je gardais le souvenir de la Grande Place que je comparais avec celle de Bruxelles, une ville que j'aime beaucoup. Mais cette fois-ci, j'avais mon guide personnel, mon viril-mais-doux ayant vécu plusieurs années dans cette métropole. J'ai aimé arpenter les rues de Lille, mais le temps n'étant pas de la partie, la visite a été abrégée.



(photo mensongère car prise entre deux trains sur le trajet du retour par grand soleil !)


Nous avons également fait un arrêt sympathique dans la ville de Cassel, au cœur des Flandres françaises. A 176 mètres d'altitude, ce bourg offre un point de vue sur toute la plaine des Flandres depuis sa "petite" butte coiffée d'un moulin typiquement flamand.



Mais, il faut l'avouer, le but de cette halte était avant tout de découvrir ce qu'était un estaminet. "C'est quoi exactement un estaminet ?" avais-je demandé à ma belle-famille. On m'a répondu en m'amenant au "Kasteelhof". D'après ce que j'en ai perçu, un estaminet, c'est ce que devait être une auberge dans les romans d'Alexandre Dumas (sans les armes, ni les chevaux). On y mange des produits savoureux, faits maisons, et plutôt locaux. La carte est composée de plats traditionnels (welsch, carbonnade, potjevleesch...), et on sert de bonnes bières locales plutôt qu'un mauvais vin en carafe. Jointe au restaurant, une boutique de produits locaux nous a permis de rapporter chez nous de la "vraie" cassonade (oui, Monsieur viril-mais-doux est un peu un ayatollah de la cassonade). Vous l'aurez compris, j'ai adoré, parce que, quand il s'agit de bien manger dans un cadre agréable, je suis toujours enthousiaste.














La seule vraie expédition "touristique", en prenant le temps malgré le temps (ben oui, ce n'est pas qu'un cliché, dans le Nord, il pleut, surtout en décembre), ce fut Dunkerque, ville où ma moitié a grandi, du coup, la visite a un peu pris la forme d'un pèlerinage.

Dunkerque, c'est avant tout un port industriel, et j'avais envie d'y voir des cargos et des murs de containers empilés les uns sur les autres, comme des legos géants. Mais je n'avais pas bien compris la nuance, ce n'est pas un port commercial, mais un port industriel. Alors, bien sûr, il y en a des cargos. Mais le littoral est surtout occupé par des immenses usines chimiques ou de sidérurgie. C'est particulier comme paysage, mais on ne peut pas l'occulter.






Après s'être promenés un peu au cœur de la ville, qui n'a rien d'exceptionnel comme toutes les villes détruites pendant la deuxième guerre mondiale, nous avons rejoint le quartier cossu de Malo et la mer du Nord. J'avoue avoir été surprise par la flore des dunes, variée et colorée, même si ça ne parait pas évident sur les photos à cause de la faible luminosité. Avec ce temps tout gris, la mer verte et la plage, les nuances de couleurs étaient subtiles et douces. Cette journée a été une invitation à revenir, par beau temps, pour déguster un plateau de fruits de mer sur la digue, voir les cabanons en bois sur la plage, et découvrir un peu mieux cette Côte d'Opale. 












Rien à voir, mais j'ai beaucoup écouté ça à une période : ***Brandt Brauer Frick - Mi corazon***





vendredi 3 janvier 2014

Truffes au chocolat, d'après Trésors du Chocolat de Paul A. Young


Il y a plus d'un an et demi, on m'a offert un très beau livre : "Trésors du chocolat". Un livre un peu impressionnant car très technique, avec des ingrédients souvent originaux et pas toujours disponibles en supermarché. Du coup, je feuilletais ce livre plutôt comme un carnet de voyage, et ce n'est pas qu'une image, les recettes me paraissaient tellement complexes, et très riches aussi, qu'elles me suffisaient en photos, un peu comme les pages dudit carnet de voyage qui représentent un pays où l'on sait que, pour de vrai, on n'ira jamais.








Mais, bon, finalement, comme j'étais chargée du dessert pour le réveillon du 31, j'ai voulu tester, en faisant d'autres petits desserts à côté pour assurer en cas de ratage. J'ai choisi la recette "la plus simple" : la ganache classique pour des truffes classiques, avec des ingrédients simples : chocolat, crème fraîche, sucre muscovado. Puis, pour l'enrobage, chocolat à nouveau,  poudre de cacao et graines de sésame.





La première étape, la confection de la ganache qui constituera le cœur de la truffe, est très simple. Il faut faire chauffer la crème avec le sucre, puis verser le tout sur le chocolat pour le faire fondre. Deux heures au frigidaire, puis on façonne les truffes avec une petite cuillère. Hop, de nouveau au frais.

Et plus tard, pour l'enrobage, ça se complique. puisqu'il faut "tempérer" le chocolat. Et là, le livre comporte 6 pages d'explication pour les 2 techniques de tempérage. Pour ceux qui ont vu le film "Le Chocolat", la technique de pro, c'est celle du marbre. C'est joli à voir, mais il faut le matériel. Et, apparemment, c'est quasiment impossible avec moins d'1 kilo de chocolat. Donc, je suis partie sur le tempérage par ensemencement. Je n'ai pas bien suivi les cours de physique-chimie, mais, en gros, il s'agit d'amener le chocolat à la bonne température afin qu'il cristallise et fasse un joli enrobage brillant et croquant autour de la truffe. Et sans thermomètre, c'est un sacré challenge ! L'auteur du livre conseille de tester la température en posant une spatule en métal sur sa lèvre inférieure. Si ce n'est ni chaud, ni froid, c'est à la bonne température!

Ce n'était pas si évident, mais comme j'en avais assez d'attendre que le chocolat atteigne la bonne température, je l'ai remis à chauffer comme indiqué pour atteindre la température de "travail" au pifomètre, et c'est  là qu'intervient le facteur "chance du débutant".
Je ne sais pas vraiment comment je m'y suis prise, mais ça a fonctionné. Ne restait plus qu'à enrober les truffes de chocolat, en plongeant les doigts dans le chocolat fondu. Mmmmm.... Assez sympa comme opération, et hop, un petit roulage dans le cacao ou le sésame, et c'est fait. Et les truffes étaient plutôt réussies.




Le livre de Paul Young aborde des recettes un peu compliquées, mais visiblement, travailler le chocolat est compliqué. Cependant, les explications sont claires et détaillées avec des conseils "si ça n'a pas marché comme prévu", ce qui est très utile. Je retournerai vers ce livre de recettes très volontiers, dès que mon foie se sera un peu reposé des fêtes de fin d'année.

J'ai tout mangé le chocolat, un bon son "vintage", une jolie coupe et je ne vous parle pas des fringues : ***Sabine Paturel - Les Bêtises***

Bienvenue 2014

Que 2014 soit lumineuse, étincelante, pétillante !
Qu'elle apporte assez de travail, mais pas trop non plus quand même !
Qu'elle contienne son lot de joie, de bonheur, de voyages, et de migrations !



Un bon vieux morceau qui met la pêche : *** Birdy Nam Nam - Abbesses***